6.10.11

“L’art de l’étonnement, œuvres originales”




Signature de l’ouvrage et exposition d’œuvres de Gilles Guias

le dimanche 16 octobre 2011
de 15 h 00 à 19 h 00

Exposition organisée à l’occasion de la parution
“L’art de l’étonnement”
(Editions Payot et Rivages)
en présence de l’auteur Jacques de Coulon et de Gilles Guias


Interview de Gilles Guias

P : L’art de l’étonnement propose « 365 pensées pour ouvrir son horizon » : quelles pensées avez-vous eu envie d’illustrer ?
GG : Certaines pensées m’ont immédiatement apporté une image : le gâteau, la grenouille. Mais toutes les illustrations ne correspondent pas à une phrase en particulier. J’ai surtout eu envie de retranscrire à mon tour ce que ce livre m’inspirait. Je me suis d’abord laissé aller à la lecture de l’ensemble. J’ai eu besoin de m’imprégner du texte, de le porter en moi comme une sorte de méditation, pour pouvoir ensuite en exprimer librement et simplement l’essence – enfin celle qu’il m’a semblé en percevoir - à travers des images.

P : Vous avez utilisé une technique moderne et presque virtuelle pour ce travail intérieur ?
GG : Oui, en quelque sorte. J’ai créé toutes les illustrations en numérique et essentiellement sur un iPad.

P : Pourquoi avoir choisi cette technique en particulier ?
Le numérique offre aujourd’hui des supports, comme l’iPad, qui permettent de dessiner et d’achever des oeuvres n’importe où et dans n’importe quelles conditions. Pour moi, c’est une façon de travailler extraodinaire. Et qui m’a semblé parfaitement en accord avec le livre de Jacques de Coulon. Avec l’état d’esprit dans lequel je me suis senti en le lisant.
Les 365 citations choisies par Jacques de Coulon parlent de questions humaines, proches et accessibles. Le livre nous initie à la simplicité, à la légèreté, à la fluidité. L’outil que j’ai choisi pour les exprimer l’est aussi.
Par exemple, la maison au sommet d’un pic a été réalisée dans une voiture, sur la route, lors d’un voyage. J’ai moi-même été étonné de la magie avec laquelle les images surgissaient sur la tablette au moment même ou elle apparaissaient dans ma tête (ou presque). C’était du graphisme nomade...

P : Vous remplacez le papier par le numérique ?
GG : Non, je ne remplace pas le papier par le numérique, j’utilise juste un nouvel outil d’expression. Cette fois-ci c’était tout à fait adapté. On dessine avec un doigt sur l’écran, pas besoin de sortir papier, crayons, peinture, gomme et pinceaux. Une fois terminée, c’est une illustration prête à être imprimée. Le degré de précision est très impressionnant. C’est comme si à chaque instant, vous pouviez sortir de votre sac tout votre atelier. La technique est simplicime, il  faut un iPad et son doigt !

P : Votre exploration du numérique n’est pas nouvelle, vous avez été le premier en 2007 à réaliser des oeuvres sur ePaper (papier numérique) qui ont été exposées dans des galeries parisiennes aux côté d’œuvres plus traditionnelles
GG :
J’expérimente les outils numériques depuis des années maintenant. Il y a une réelle aventure dans ce domaine, les nouvelles techniques offrent des champs d’explorations artistiques passionnantes. Ce qui ne m’empêche pas de travailler quotidiennement d’une manière plus classique sur papier et sur toile.

P : Les illustrations originales du livre ne sont donc pas sur papier?
GG :
Non, tout est numérique. Mais nous organisons une signature pour la sortie du livre, durant laquelle nous exposerons de nouvelles » oeuvres inspirées des 365 citations de L’art de l’étonnement, des acryliques sur papier cette fois-ci. Ce sera l’occasion surtout, pour tous, de rencontrer Jacques de Coulon.

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