31.1.10
Shirley Goldfarb et Gregory Masurovsky
Shirley Goldfarb et Gregory Masurovsky
> Du 2 au 6 fevrier
Vernissage mardi 2 fevrier à partir de
18 heures
30.1.10
En février: Masurovsky, Goldfarb, puis Chattaway, Gilles Guias, Alberto Reguera...
29.1.10
26.1.10
24.1.10
Déjeuner dimanche chez Francoise Fichet
22.1.10
Brillant Vernissage de Jérémy Chabaud
20.1.10
Quand la peinture inspire.
C'est un ami de Gilles Guias, Christian Berthier, qui nous a envoyé ces quelques images photographiées dimanche dernier à la galerie.
18.1.10
Jeremy Chabaud : vernissage demain soir
Souvenirs de crâne(s)…
Des paysages ? Des corps ? Des crânes ? Pourquoi s’abstraire par ces signes et ces couleurs, si ce n’est, d’un pas de côté, appréhender, un instant, autrement l’existence. Personne ne peut éviter la confrontation essentielle avec la mort. Savoirs, richesses matérielles ou spirituelles, plaisirs et pouvoirs, butent contre terre, feu, eau et air, ces forces qui nous ramènent inexorablement vers l’atome.
Entre la certitude de cette réduction ultime et les mystères du devenir, quelques dessins tentent de décanter une existence parcourant le minéral, le végétal, l’animal, chair et désir. La mort est indissociable de la vie. Autant l’apprivoiser, lui accorder une place, apprendre à la regarder en face. Méditation qui ne peut que rendre plus précieux et intense encore, le foisonnement du vivant. Donner grâce à la mort, lui allouer un corps, une mémoire et des symboles, comme source d’énergie pour une renaissance. Reconnaitre la nécessité des métamorphoses, du vivre et de la capacité de se réaliser urgemment. Le mortifère refoulé angoisse, soumet, accumule et accable. La mort apprivoisée libère. Réintégrer la mort à la vie, c’est la régénérer, en permettant les transmissions, la liberté, l’égalité et la fraternité. Elle refonde les mutations et les transmutations, se fait outil de libération et de séparation. Maintenue cachée ou trop effrayante, la mort manipulée administre la médiocrité, l’hypocrisie et le joug des orgueilleux et des petits pouvoirs où se rassurent certains.
Comment ne pas être pétrifié devant la disparition de ses proches comme à l’évocation de son propre anéantissement ? Cet abîme de la pensée ne peut-il être quelque peu éclairé ? Et, de gouffre à caverne, se constituer réceptacle des aspirations humaines, comme notre cher crâne aura été, un temps, le creuset d’un esprit. Tous deux s’en retourneront aux paysages et aux étoiles…
Jérémy Chabaud, 2010.
Miro, Warhol, Tapies, Saura, Dali...et Alberto Reguera
13.1.10
Gilles Guias: exposition dimanche 17
7.1.10
Jeremy Chabaud : Vanités
Jeremy Chabaud exposera à la galerie à partir du 19 janvier, voici quelques images des oeuvres exposées et un texte très éclairant du Psychanalyste Vincent Estellon:
Vanités
Réveil des organes, réveil des morts, retour de la mort dans l’actualité urgente de l’orgasme. La mort ici n’est plus appréhendée comme fin de la vie mais comme mort qui donne la vie.Umbra en latin, c’est à la fois l’ombre et le reflet. Jérémy Chabaud nous donne ici à visiter ombres et reflets de corps qui désespèrent de l’autre. Ombres et reflets des morts dans la vanité des corps.
La mort comme la jouissance défonctionnalise le corps. Le corps qui jouit est un corps qui ne sait plus. Un corps innommable, hors de tout programme sécuritaire. C’est un corps en danger, rendu complètement étranger par l’envahissement du plaisir. Quelque chose s’ouvre, se tend, palpite, bée. Jérémy Chabaud nous ouvre à une anatomie fantastique, anatomie du rêve ouverte sur l’informe, non peureuse de la mort. Immensité de l’espoir, sexe dressé, du poumon au champignon moisi donnant l’intuition d’une origine végétale du génital. Matières du corps, fluides, forces, humeurs… Ces corps qui ont passionnément désiré reviendront au sol. Ces crânes, ils sont avant et après nous. Ils sont là aussi pendant le plaisir. Si l’homme est seul face à la mort comme face à la jouissance, de ces plaisirs, que restera-t-il ?
Ici, plus de narration. L’extase ne la permet pas. Seules des traces de souvenirs, sensations de ces folles ouvertures subsistent. Progressivement, à la faveur de la succession des dessins, Jérémy Chabaud nous amène vers l’érotisme : celui qui permet de flirter avec la mort, la transgression, la peur, de provoquer ces délices du tremblement, du déséquilibre, de l’essoufflement, de la découverte d’un être en soi radicalement étranger. Devant le désir comme devant la mort, le corps devient chose étrangère. Et parfois, au hasard d’une forme, par delà un paysage cosmogonique, semblent se dessiner les yeux du sexe, orifices de la mort, gouffres du désir.
Vincent Estellon
3.1.10
Agenda Janvier 2010 à la galerie Olivier Nouvellet
- Le Dimanche 17 janvier de 15 a 19 heures: Gilles Guias Œuvres récentes
- 19 au 23 janvier: Jeremy Chabaud - Vanités, Vernissages : 19 janvier a partir de 18 heures
- 26 au 30 janvier: MADI - Petits formats, Vernissages : 26 janvier a partir de 18 heures